Des milliers de manifestants portugais ont défilé contre l’austérité à Lisbonne, protestant contre les coupes dans les salaires des fonctionnaires, la réforme du code du travail défavorable aux travailleurs, le démantèlement des conventions collectives. Pendant ce temps, le gouvernement portugais s’affaire une nouvelle fois à sauver une grande banque, la Banco Espirito Santo, qui a trafiqué ses comptes pour tenter de masquer ses pertes spéculatives. Une nouvelle crise financière et bancaire peut éclater, se propager, comme en 2008 : voilà à quoi aboutit leur politique anti-ouvrière.