Depuis le premier janvier, le gouvernement impose trois contrôles médicaux physiques par an aux travailleurs malades. Son but est d’en exclure le plus grand nombre possible avant qu’ils ne tombent en invalidité c’est-à-dire après un an de maladie. Le nombre de travailleurs invalides a en effet explosé en 20 ans. Il est passé de 200 000 à 450 000.
Ces mesures vexatoires ne visent qu’à faire des économies sur le dos des travailleurs malades, en plus en faisant croire aux travailleurs encore valides que le problème serait la fraude des malades alors qu’ils sont souvent malades suite à l’exploitation qu’ils ont subie, aux cadences infernales, aux produits chimiques…
Les médecins de l’INAMI ne guériront bien sûr personne et les exclusions qui s’en suivront pousseront encore plus de malades et d’invalides dans la pauvreté. Et cela le ministre socialiste Vandenbroucke à l’origine de cette mesure le sait bien. Il a pourtant le culot de dire que sa mesure est une révolution !
Ce qui serait révolutionnaire, c’est de s’attaquer à l’exploitation patronale qui use prématurément les corps et les têtes. Mais pour cela, on ne peut pas compter sur les gouvernements. Seuls les travailleurs pourront l’imposer collectivement.