Le président du PS a relancé les discussions pour la formation d’un gouvernement en affaires réelles. C’est urgent, dit-il, car la crise économique s’aggrave de jour en jour. Et de plaider pour un « plan de relance » de 30 à 50 milliards d’euros, un dixième des richesses produites annuellement dans le pays.
Pour nous vendre ce plan, il parle de primes pour les travailleurs en première ligne, des aides mensuelles pour les plus pauvres ainsi qu’une baisse des impôts et de la TVA. Bref, il rase gratis…. Tout en voulant soutenir les entreprises.
Voilà pour les paroles. Mais la réalité, on la connaît : les milliards seront pour les entreprises. Ces milliards d’argent public iront gonfler encore plus les grandes fortunes et la spéculation. Pour les travailleurs, il y aura des licenciements quand même, et les conséquences des caisses vides des services publics et de la sécurité sociale.
Pour défendre leurs existences face à la crise, les travailleurs ne peuvent pas compter sur des prestidigitateurs au service du capital. Ils ne peuvent compter que sur leur propre force collective pour faire rendre gorge aux capitalistes les montagnes d’argent qu’ils ont accumulées sur leur dos, et pour imposer leur contrôle sur cette économie folle !