Le ministre de la défense israélien a déclaré que la guerre « durera plus que quelques mois ». Cette guerre, qui s’est intensifiée depuis octobre, dure en réalité depuis des décennies.
Elle est le résultat d’une politique commencée dans les années 1930 lorsque les puissances occidentales ont monté les populations les unes contre les autres. Successivement l’Angleterre, la France puis les Etats-Unis se sont appuyés sur le mouvement sioniste pour protéger leurs investissements dans une région riche en pétrole et en gaz. Ils ont contribué à mettre en place une population qui, pour sa survie, est prête à toutes les guerres contre les Arabes.
L’Etat d’Israël, armé par les USA, est prêt à commettre les pires atrocités contre la population palestinienne. Gaza est transformée en champ de ruines et en cimetière. Les attaques affaiblissent le Hamas aujourd’hui mais ne préparent pas la paix. Les horreurs de cette guerre pousseront une nouvelle génération de Palestiniens à s’opposer à Israël.
La population juive d’Israël, elle aussi, paie le prix de cette guerre. Quelques centaines de soldats ont été tués depuis les attaques du Hamas, 5 000 ont été blessés, certains resteront pour toujours handicapés, en plus du coût économique de la guerre qui sera payé par l’ensemble de la population israélienne. Et les massacres par les milliers de mobilisés auront des conséquences, en renforçant l’extrême droite israélienne.
Un peuple qui en opprime un autre ne peut être un peuple libre ; un peuple qui en massacre un autre encore moins.
Une révolte contre cette politique de l’impérialisme, contre les nationalistes israéliens et du Hamas, pour construire une fédération des travailleurs arabes et israéliens est la seule possibilité de sortir de ce cycle infernal de guerres fratricides.