À Haïti, les gangs font la loi depuis maintenant plusieurs années, terrorisant la population. Les vols à main armée, kidnappings et assassinats sont le quotidien des 11,6 millions d’habitants de ce pays.
Cette situation est le résultat de la misère imposée par les impérialistes dans le pays, en particulier la France qui a exigé des indemnités pour l’émancipation des esclaves jusqu’au milieu du 20ème siècle, et par les entreprises qui n’hésitent pas à armer des gangs pour semer la terreur et imposer une exploitation féroce au prolétariat des pays pauvres.
Même l’ONU, contrôlé par ceux-là mêmes qui sont responsables de la situation d’Haïti, a récemment écrit un rapport qui montre que plus de 500.000 armes seraient arrivées directement des États-Unis par différents trafics depuis 2020, légalement ou illégalement, alimentant la spirale de violence dans le pays.
Cette violence qui rend la vie impossible pour la population pousse de plus en plus d’habitants à rejoindre des groupes d’auto-défense pour protéger leur quartier. Ces milices populaires pourraient devenir la base d’un mouvement de plus grande ampleur pour se débarrasser des gangs, à condition que ces milices passent sous le contrôle des travailleurs.