Les annonces de licenciements, de restructurations, ou de fermetures, s’enchaînent alors qu’on vient à peine de commencer l’année…
Hexcel Corporation : 109 emplois menacés
Leader de la fabrication de matériaux composites à destination de l’aérospatial, l’entreprise a annoncé début janvier son intention de fermer l’usine de Welkenraedt près de Liège.
La procédure Renault a été enclenchée. Le groupe emploie 5.300 personnes et compte 22 sites de production dans le monde pour des ventes annuelles frôlant 1,8 milliard de dollars.
Galapagos : 300 emplois menacés
Société de biotechnologie basée à Malines, Galapagos a annoncé mercredi 8 janvier son intention de se scinder en deux sociétés cotées et de procéder à une réorganisation avec, entre autres, la suppression de 300 emplois. Au siège de Malines, la scission pourrait entraîner la suppression de deux tiers des emplois.
Univercells : 113 emplois menacés
L’entreprise wallonne de biotechnologie Univercells a elle aussi annoncé son intention de restructurer son activité en supprimant des emplois. Selon les syndicats : « Cette réorganisation du groupe entraînera la suppression de 73 postes en CDI et d’une quarantaine de consultants et intérimaires » .
Tupperware : 270 emplois menacés
A l’usine Tupperware d’Alost, les travailleurs ont entamé la semaine du 6 janvier leurs dernières journées de travail. Fin décembre, la multinationale avait annoncé la fermeture de l’usine.
Les travailleurs, depuis longtemps forcés à une forme de chômage temporaire qui a fortement diminué leurs salaires, n’ont toujours aucune information sur les indemnités de licenciements. La multinationale emploie 12.000 personnes dans le monde et a un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars.
Pour une défense collective !
Ces annonces viennent s’ajouter à toutes les restructurations et procédures de licenciement en cours comme celle de Thalès à Charleroi ou aux annonces de fermetures de magasins, comme Krëfel qui va fermer quatre magasins en 2025, avec une incertitude sur l’avenir des emplois liés. Et parmi les entreprises qui ferment, il y a une grande partie de multinationales qui ont maintenu voire augmenté leurs profits durant ces dernières années. C’est l’ensemble du monde du travail qui est visé !
Alors il faudra une réponse de l’ensemble des travailleurs. Contrairement à la défense entreprise par entreprise, un large mouvement des travailleurs pourrait faire reculer les actionnaires et le grand patronat.