Licenciements express

Le 31 juillet, les 91 travailleurs de l’entreprise KM Group à Flémalle, un sous-traitant d’Amazon, ont reçu un message WhatsApp leur annonçant leur licenciement.
Le patron n’a toujours pas déclaré l’entreprise en faillite, ce qui empêche les ouvriers d’introduire leurs dossiers de demande d’allocations de chômage et d’obtenir des revenus !
Son mépris ne s’arrête pas là, il affirme en plus qu’il n’a pas les fonds pour payer les salaires du mois de juillet ! Plus d’une dizaine de travailleurs ont été renvoyés vers le CPAS pour des aides d’urgence comme des colis alimentaires ou des aides aux loyers, mais sans C4 aucune garantie d’obtenir ces aides.
Lors des rassemblements organisés par les syndicats, les travailleurs, pour la plupart des chauffeurs qui livrent les colis Amazon, ont aussi dénoncé leurs conditions de travail. Ils devaient livrer jusqu’à 270 colis par jour, soit 2 colis par minute, sans pause, en une journée de 10 heures, avec des heures supplémentaires pas toujours payées !
Ces méthodes de gangsters ne sont pas isolées, les ouvriers d’Audi peuvent en témoigner.