Sur les trois premiers mois de 2024, les plans de licenciements collectifs ont concerné 2.500 travailleurs, un nombre trois fois plus élevé qu’en 2022. Un chiffre important, mais qui sous-évalue la réalité, car les contrats temporaires ou d’intérim ne sont pas pris en compte. Rien qu’à Audi Forest c’était 374 intérimaires qui ont été licenciés en avril, mais qui ne sont pas repris dans ces chiffres.
Depuis 2021, les licenciements s’accélèrent et c’est au tour de Ontex, Jumatt, Duror fashion group et Fedex de licencier pour un total de 1.200 travailleurs. Ontex, par exemple, va licencier 500 salariés sur ses deux sites flamands.
Chez Fedex, les licenciements s’accentuent alors que les actionnaires se remplissent les poches. 2.000 travailleurs sont visés à travers toute l’Europe et 400 personnes sur des sites en Belgique. Pourtant, l’entreprise vient de déclarer un nouveau dividende trimestriel de 315 millions d’euros, ce qui équivaut au salaire annuel moyen de 6.700 personnes.
Les richesses produites par les travailleurs permettant de payer des salaires pour tous existent, mais elles sont accaparées par le grand patronat.