« L’humanisme » des exploiteurs

Le groupe industriel de boucherie Tönnies envoie des véhicules en Pologne et propose aux femmes ukrainiennes de les sortir des camps de réfugiés de Pologne pour les amener en Allemagne… si elles signent un contrat de travail d’ouvrière de production.

Mais leurs enfants ou leurs vieux parents doivent rester où ils sont : l’entreprise ne met de transport à disposition que pour la main-d’œuvre qui l’intéresse.

Les conditions de travail chez Tönnies avaient déjà fait la Une pendant la pandémie, car des clusters s’étaient déclarés suite aux conditions de logement insalubres des ouvriers saisonniers, venus de Roumanie et de Pologne.

Pour ces exploiteurs, la guerre en Ukraine est juste une nouvelle opportunité.