Vendredi 10 décembre, la direction de la clinique André Renard à Herstal (réseau Solidaris) avait décidé de fermer les urgences pour plusieurs jours. Simplement, disait son directeur, pour permettre au personnel, qui enchaîne des week-ends travaillés pour pallier aux sous-effectifs, de souffler.
Réponse du ministre de la santé Vandenbroucke : envoi de l’inspection de l’hygiène qui a ordonné la réouverture des urgences de l’hôpital sous peine de sanctions pénales contre la direction générale, la direction médicale, la direction nursing et l’infirmier chef des urgences, pouvant aller jusqu’à des peines de prison.
L’hôpital a donc dû rouvrir les urgences, mais est contraint de fermer d’autres lits et donc de refuser des soins.
Le personnel hospitalier a vu encore une fois ce qu’il peut attendre du gouvernement : rien !