Le fabricant de pots d’échappement Bosal a déclaré son site à Oevel en faillite. De ce fait, les 352 travailleurs du site se retrouvent non seulement sans travail, mais aussi sans indemnités de licenciement.
C’est le fonds des fermetures d’entreprises, une caisse financée via la sécurité sociale et donc par le salaire indirect des travailleurs, qui indemnisera éventuellement les travailleurs. Or non seulement la procédure peut prendre beaucoup de temps, mais surtout les montants sont bien moindre que ce à quoi les travailleurs auraient pu avoir droit dans le cadre d’un licenciement collectif.
Bosal s’en tire ainsi à bon compte. Le groupe fait pourtant toujours des bénéfices. Et la fortune de son actionnaire principal, le Hollandais Karel Bos, était estimée à 270 millions en 2013. Il peut et il doit payer pour que les travailleurs puissent continuer à vivre!