Après deux mois de trêve, dans la nuit du 17 au 18 mars, Israël a repris ses bombardements intenses sur Gaza. Tuant plus de 500 personnes supplémentaires alors que l’aide humanitaire est bloquée depuis début mars et que Gaza est privée d’électricité.
Après de premiers échanges de prisonniers, le plan de trêve devait se poursuivre par un retrait militaire d’Israël de Gaza et de nouveaux échanges d’otages. Mais Netanyahou a choisi de relancer le massacre avec le feu vert de Trump. Et trêve ou pas, les États n’ont jamais cessé de livrer du matériel militaire à l’État d’Israël avec notamment 1.800 bombes lourdes mi-février.
Et l’accaparement de terres palestiniennes en Cisjordanie par des colons juifs ultra s’est amplifié.
La reprise de l’offensive contre les Palestiniens est contestée par une fraction de la population israélienne. Des manifestations se multiplient contre la guerre. Et des familles d’otages dénoncent un gouvernement prêt à sacrifier leurs proches encore vivants pour servir les intérêts de Netanyahou et des ministres d’extrême droite. Des Israéliens, très minoritaires, tentent même de soutenir des familles palestiniennes de Cisjordanie, notamment avec des colis alimentaires.