Vendredi 26 août, les directions de la FGTB, CSC et CGSLB se sont réunies pour discuter des actions qu’elles comptent mener à l’automne.
La FGTB appelle à un rassemblement le 21 septembre pour « demander une dernière fois » la modification de la loi de 1996, sans quoi elle promet d’appeler à la grève générale en novembre.
Malgré les actions et les manifestations menées par les syndicats l’année passée, ni l’État ni le patronat n’ont fait le moindre signe pouvant laisser croire qu’ils sont disposés à négocier des augmentations de salaires. Au contraire, le patronat affirme que la norme salariale est d’ores et déjà fixée à 0%.
Les directions syndicales continuent de temporiser avec l’action du 21 septembre et reportent à novembre l’appel à la grève, alors que les hausses de prix mangent les salaires depuis des mois.
Les appels des syndicats, malgré leurs limites, donnent des occasions aux travailleurs de s’unir et de se mobiliser autour de leurs revendications. Les travailleurs peuvent profiter des actions, des manifestations et des grèves pour se faire entendre et convaincre les autres travailleurs de les rejoindre dans le combat.
Il devient alors possible d’étendre la lutte, de ne pas se limiter à un seul jour de grève, à une seule manifestation, mais d’envisager un véritable affrontement qui fera reculer le patronat, en commençant par imposer de véritables hausses de salaire et une réelle indexation sur la hausse des prix.