Les bourgeois réduisent le problème de l’inégalité hommes-femmes à la parité. C’est vrai que malgré le nombre de bavardages sur le sujet, les hommes restent ultra-majoritaires dans les instances dirigeantes des partis, au Parlement, dans les organisations patronales.
Mais les femmes de la classe ouvrière subissent une oppression accrue : double journée de travail boulot-maison, bas-salaire, précarité accrue… Cette situation les place dans un état de dépendance économique qui est à la racine de toutes les violences, y compris morales, physiques et sexuelles. La lutte pour l’égalité, le respect des femmes est inséparable de la lutte pour supprimer le chômage et l’exploitation, c’est à dire de la lutte pour une société communiste.
C’est ce que proclamaient fièrement, depuis le 8 mars 1901, les ouvrières socialistes allemandes, derrière Klara Zetkin, la fondatrice du mouvement international pour le droit des femmes.