Un des effets de la réforme de l’Etat négociée par le gouvernement Di Rupo est de faire porter une grande part des mesures d’austérité par les communes, déjà affaiblies par la débâcle de Dexia, et les exclusions du chômage qui surchargent les CPAS.
A Charleroi, les travailleurs communaux ont envahi le Collège communal pour protester contre 200 suppressions d’emploi annoncées. Pour s’entendre dire par le soi-disant socialiste Magnette que le problème était « l’absentéisme de 12% plus élevé qu’ailleurs ».
A Mons, la politique menée par le bourgmestre Di Rupo est strictement identique. Une majorité du personnel travaille sous contrats subventionnés (PTP, APE,…). Ils perdent leurs emplois quand ces aides arrivent à échéance, et le gouvernement de la ville prévoit là aussi de diminuer le nombre d’emplois.
Que ce soit en Flandre avec la N-VA ou en Wallonie avec le PS, les politiciens responsables des régions et communes sont tous partie prenante de la politique qui consiste de prendre chez les pauvres pour donner aux riches.