Cette semaine, le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot (Engagés, ex-CDH), a déclaré « Les villes et les communes sont en train de basculer vers le néant au niveau des finances » et de son côté, Claude Eerdekens, bourgmestre socialiste d’Andenne, craint plus de 20 000 licenciements dans les pouvoirs locaux d’ici 5 ans. Il parle même d’une grève générale des communes.
C’est la conséquence des choix du gouvernement dont Di Rupo (PS) était premier ministre, il y a une dizaine d’années, de pousser des dizaines de milliers de chômeurs vers les CPAS à la charge des communes tout en octroyant des cadeaux fiscaux à de nombreuses grandes firmes installées de ce pays. Le gouvernement Michel (MR), lui, a réduit le taux de taxation des entreprises de 33% à 25%, ce qui a déjà coûté 8 milliards aux finances de l’Etat, soit le salaire brut annuel moyen de 177 000 travailleurs.
Si les communes sont aujourd’hui au bord de la faillite et incapables de fournir des services indispensables à la population, c’est parce que l’Etat et les ministres mènent tous une politique pour augmenter les profits des capitalistes, au détriment des travailleurs et de la majorité de la population.