L’avant-projet de loi de François Bellot, ministre de la mobilité, instaurant un service minimum en cas de grève à la SNCB a été approuvé par le gouvernement: obligation d’annoncer toute grève 8 jours à l’avance, tout autre arrêt serait suivi d’une sanction disciplinaire.
Cela alors que la SNCB prévoit des économies énormes, qu’il est question de supprimer des accompagnateurs de train, de fermer des guichets, d’allonger encore le temps de travail des conducteurs, tout en augmentant les prix des titres de transport…
C’est clair : gouvernement et la direction de la SNCB restreignent le droit de grève pour pouvoir aller vers le service nul !