Le roi Engie a déjà reçu tous les partis

Bien avant le 9 juin, les lobbyistes de la multinationale Engie ont sonné aux portes de tous les partis. « Nous sommes prêts » ont-ils expliqué aux candidats, « à investir dans le pays pour conserver une énergie peu chère et sûre… mais il y a des conditions ». Moins de régulation sur le marché de l’énergie, plus de soutien de l’État aux entreprises.

Le Vlaams Belang, frustré d’avoir été snobé par les hommes d’Engie, a demandé audience à sa majesté de l’énergie. L’entreprise reconnaît qu’elle a « accepté de les recevoir ». Sans doute l’occasion de faire savoir aux émissaires du Belang qu’ils devaient oublier leurs promesses pro-nucléaires, la multinationale ayant déjà bien profité en Belgique des profits du nucléaire et étant maintenant bien plus intéressée par les revenus des parcs éoliens et de ses turbines à gaz.

Aux élus d’emballer ces choix dictés par la soif de profits sous des emballages verts et durables.