Une étude récente de l’ONEM montre que la dégressivité des indemnités de chômage mise en place par le gouvernement Di Rupo puis Michel n’a eu aucune incidence sur la diminution du chômage. Celui-ci ne dépend pas de la volonté des chômeurs qu’il faudrait « inciter à trouver un emploi », mais fluctue en fonction de la situation économique.
En revanche, la dégressivité renforcée et la limitation à trois ans des allocations d’attente décidées en 2012 a été une machine à exclusion dont les effets se sont fait sentir à partir de début 2015. En six mois, 25 000 personnes, en majorité des femmes, ont perdu leur indemnité de chômage.
« L’activation des chômeurs » est une hypocrisie politique qui sert à humilier les chômeurs et, qui par là même, met au pas tous les travailleurs sommés d’accepter un travail quelles qu’en soient les conditions.