Comme pour la gestion du fret ou de la maintenance, les opérations de sécurité des aéroports sont un secteur rentable que s’arrachent de grandes compagnies multinationales. L’américaine Brinks, l’israélienne ICTS, le suédois Securitas et l’anglais G4S se disputent ainsi le budget des opérations de filtrage des passagers de l’aéroport de Charleroi qui dépasse désormais les 20 millions annuels.
En 2018, G4S avait perdu ce contrat au profit d’une filiale flamande du français Samsic : Master Security. Il va de soi que, dans la concurrence que se livrent ces grosses entreprises, la compétition ne joue que sur le degré de flexibilité des horaires et les bas salaires des employés.
Qui donc prend les passagers en otages ? Les travailleurs ou les actionnaires ?