Face à la hausse de la dette publique, le gouvernement cherche de nouveaux moyens de faire payer les travailleurs pour rembourser les emprunts aux banques. Autour de la table, les représentants du patronat veillent au grain et chaque secteur exige quelques cadeaux fiscaux ou une diminution de la TVA sur ses produits, dans l’alimentaire ou le transport par exemple. Évidemment, personne n’envisage une taxe sur les bénéfices pourtant gigantesques des entreprises.
Quoi qu’il arrive, les ministres se sont en tout cas entendus pour attendre le 21 juillet avant de se décider sur le contenu de la réforme : ils préfèrent attendre que les travailleurs soient en vacances pour annoncer les mauvaises nouvelles…