Le gouvernement chinois veut restreindre le droit à l’avortement non motivé par des raisons médicales. Cette remise en cause d’un droit fondamental s’accompagne d’intimidation et de répression des militantes féministes. Avec l’essor du capitalisme, les travailleuses chinoises ont vu disparaître les crèches et les garderies gratuites alors qu’elles sont toujours plus victimes de discrimination à l’embauche en raison de la maternité.
La Chine a pourtant connu une profonde révolution sociale en 1949 où les femmes ont joué un rôle de premier plan pour abattre l’ancien système féodal et patriarcal. Elles ont ainsi imposé plus d’égalité et de respect de la part de la société que les femmes de la plupart des pays pauvres, voire même au Japon et en Europe.
Mais les confrontations économiques et politiques du capitalisme, ainsi que les choix autoritaires du pouvoir nationaliste chinois, entraînent la mobilisation du corps des femmes pour produire de futurs travailleurs et soldats. Les conquêtes sociales des femmes ne pourront s’imposer définitivement que dans un monde débarrassé de l’oppression et du capitalisme. Tel est l’idéal pour lequel se sont battus des générations de révolutionnaires communistes. Et ce combat continue.