80 ans après, le groupe industriel allemand Continental a accepté d’ouvrir ses archives de la seconde guerre mondiale à un historien, dont le rapport a été publié dans la presse. Le fabricant de pneus, « véritable colonne vertébrale de l’armée nazie » a massivement recouru au travail forcé dans ses usines, grâce à l’appuis du régime nazi.
Dans le camp de concentration de Sachsenhausen, les prisonniers étaient utilisés pour tester les bottes en caoutchouc de l’armée allemande. Les prisonniers devaient parcourir par tous les temps 30 à 40 km par jour dans une cour, autour d’une potence. Ceux qui tombaient été exécutés par les SS.
Un dirigeant de Continental à l’époque disait, à propos des prisonniers de guerres russes employés au travail forcé : « Lorsqu’ils seront morts, on en prendra d’autres ».
La montée des extrêmes droites un peu partout montre que le passé pourrait se reproduire, si les travailleurs ne mettent pas fin à cette société démente.