Le capitalisme de la drogue

Une fillette de 11 ans a été tuée à son domicile par un gang de trafiquants de drogue. Certains politiciens comme le bourgmestre d’Anvers N-VA Bart de Wever et le Ministre MR Clarinval gesticulent et menacent d’envoyer l’armée. Ces politiciens qui savent que ces trafiquants prospèrent depuis des décennies font semblant de les découvrir.

Mais ni eux, ni aucune armée n’arriveront à enrayer ce fléau. C’est la misère, en Afghanistan comme en Colombie, qui poussent des paysans à cultiver les plantes qui servent à produire les drogues. Ils sont sous la coupe de véritables organisations capitalistes, certes illégales, mais souvent soutenues par des services secrets, voire des gouvernements.

Certains trafiquant se passent de la culture et fabriquent des drogues entièrement chimiques encore plus dangereuses… mais beaucoup plus rentables !

Les plantureux bénéfices de ces réseaux mafieux sont ensuite blanchis avec la complicité  de banques occidentales puis investis dans les entreprises capitalistes, au point de ne plus distinguer le capitalisme légal et le capitalisme illégal. Une toute petite partie sert à corrompre des travailleurs des ports, des transporteurs et surtout des policiers et politiciens pour continuer cette exploitation meurtrière.

Pour en finir avec le trafic de drogue, il faudra en finir avec le capitalisme.