Les travailleurs de trois dépôts du Tec à Charleroi, qui avaient participé à la journée d’action organisée le jeudi 20 octobre par les syndicats pour dénoncer les prix de l’énergie et les profits records d’Engie, ont décidé de poursuivre le mouvement.
Le vendredi, une soixantaine de chauffeurs bloquaient le centre-ville avec leur bus. Samedi et dimanche, des travailleurs d’un des trois dépôts ont encore poursuivi la grève et lundi 24, des assemblées étaient organisées dans 3 dépôts votant la continuation du mouvement.
Ces travailleurs ont bien sûr raison de poser le problème de la mobilisation pour défendre le pouvoir d’achat. Ils ne sont pas les seuls.
Les travailleurs de l’entreprise de collecte des déchets Hygea de Manage et Cuesmes ont eux aussi débrayé à plusieurs reprises depuis le 12 octobre pour protester contre les propositions ridicules de la direction d’augmenter la valeur des chèques repas de… 1 euro. Ces travailleurs mettent aussi en avant le problème du coût des carburants, qui grève leurs salaires.
Dans les deux cas, les travailleurs ont décidé de passer outre l’absence d’un préavis de grève. Cela chagrine les responsables syndicaux. Mais c’est la preuve que les directions syndicales sont à la traîne face à la volonté de ces travailleurs de défendre leurs salaires.
C’est dans tous les secteurs que les travailleurs doivent se concerter pour décider ensemble de leurs actions avec comme objectif d’entraîner d’autres catégories, car l’explosion des prix est une menace qui nous concerne tous !