La loi sur le service minimum aux chemins de fer vient d’être votée au parlement. Cette loi imposerait à tous les agents de la SNCB et d’Infrabel de déclarer 72 heures à l’avance leur intention de faire grève ou non, lorsqu‘un préavis de grève est déposé par les organisations syndicales. La coalition CdH – MR en Wallonie souhaite imposer ce type de règles pour les TEC. Et à Bruxelles, le MR, qui gouverne avec les socialistes, veut chercher une majorité alternative dans le parlement bruxellois pour faire voter un décret qui imposerait un règlement semblable aux travailleurs de la STIB.
Les ministres se félicitent de leur « victoire » contre les syndicats. Mais en fait, ils n’affaiblissent que ceux dans les syndicats qui défendent l’illusion qu’on peut s’entendre avec les patrons et leurs gouvernements.
La grève est la seule arme dont disposent les travailleurs pour se défendre. La restriction du droit de grève est un recul. Mais que la grève soit interdite ou non, les travailleurs s’en serviront!