Créée en 2003 à la suite de la libéralisation du marché de l’énergie, Lampiris se voulait « 100% belge, vert et moins cher ». Cela lui avait permis d’avoir le soutien financier de la région wallonne actionnaire à 33%.
Produisant très peu d’énergie, elle revendait la même électricité que les autres mais garantie « 100% verte » grâce aux certificats verts achetés en Islande ou en Norvège…
Aujourd’hui que les actionnaires (y compris la société wallonne d’investissement) ont choisi de vendre l’entreprise à Total, beaucoup y voient une trahison.
Ceux qui veulent faire croire que les entreprises « locales » ou « vertes » seraient en opposition aux multinationales se trompent… ou veulent nous tromper, et surtout ne veulent pas contester le pouvoir du capitalisme qui domine l’économie de chaque pays comme l’économie mondiale. C’est une impasse TOTALe.