La vérité qui dérange

Le monde politique et les syndicats de policiers attribuent la mort du policier tué à Schaerbeek à un problème de « procédure ». En effet, le meurtrier, mentalement dérangé, était venu lui-même demander de l’aide dans un commissariat, car il craignait de passer à l’acte, comme il a fini par le faire. Que s’est-il passé ensuite ? Le juge d’instruction n’a-t-il pas pris la bonne décision parce qu’il a été trop respectueux des lois et des procédures ? Est-ce un problème de coordination entre les services hospitaliers et la police ? Toutes ces questions laissent dans l’ombre le principal : IL N’Y A PAS LES MOYENS NÉCESSAIRES POUR SOIGNER CEUX QUI SOUFFRENT DE MALADIES MENTALES, que ce soit pour les traitements, les accompagnements ou les prises en charge en cas de crise, comme lors de l’incident à Bruxelles qui a coûté la vie à un jeune policier.