La loi sur « la semaine de 4 jours » est en vigueur depuis début novembre. Sous le prétexte d’améliorer le « bien être au travail » et « l’équilibre entre vie privée et professionnelle », elle permet d’effectuer en 4 jours une semaine de 38 voire 40 heures de travail. Comme le constatent les employeurs « cette loi acte la fin de la limite de 8 heures maximum par jour et porte la limite légale quotidienne à 10 heures ».
Tout cela est cynique. Les statistiques montrent que les accidents de travail augmentent après 8 heures de travail. Les employés de bureau reçoivent des formations « bien être » où on leur apprend que rester assis plus de 6 heures par jour « augmente significativement le risque de dizaines de maladies » dont les lésions dorsales, les AVC, les risques cardiaques, l’Alzheimer, etc.
Pour l’instant, la loi interdit à l’employeur qui accepte la semaine des 4 jours d’imposer des heures supplémentaires. Mais avec l’inflation à plus de 10% et 0% d’augmentation de salaire, beaucoup de travailleurs seront contraints de chercher un flexi-job pour le cinquième jour. De plus en plus de travailleurs effectueront des semaines de 50 heures et plus pour vivre plus pauvrement. Seuls les patrons seront gagnants.
Avec plus de 450 000 demandeurs d’emplois, la conciliation entre la vie familiale et professionnelle, c’est le partage du travail entre tous avec des salaires corrects alignés sur la hausse des prix.