La mobilisation bradée à bas prix

Deux jours après la grève du 13 février, le contact était renoué entre les dirigeants syndicaux et le patronat. Au lieu de 0,8% d’augmentation maximale autorisée au-delà de l’index, il serait question maintenant de 1,1%. Cela ferait moins de 20 euros par mois ! C’est ridicule, surtout quand les entreprises annoncent des profits en hausse !

Et cette « augmentation maximale » n’empêche pas les patrons de baisser les primes, et mêmes les salaires, notamment quand on change d’emploi ! En échange de ce rien, le président de la FGTB, Robert Verteneuil, se dit déjà prêt à lâcher du lest sur la flexibilité.

Il n’y a rien à négocier avec le patronat. Avec ou sans Verteneuil et toute la clique de bureaucrates qui usurpent depuis tant d’années la direction des syndicats, il faut construire un rapport de force pour opposer un halte-là aux attaques patronales ! Il en va de notre vie !