Sous prétexte d’éliminer le Hamas, plus de 43.000 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, des dizaines de milliers sont blessés et les morts par maladie et sous-alimentation se multiplient. Les bombardements terroristes sur le Liban s’intensifient, soi-disant pour éliminer les combattants du Hezbollah, et la guerre contre l’Iran menace à tout instant.
Mais les dirigeants de la bourgeoisie savent que même si ces attentats et bombardements éliminent des combattants et des dirigeants du Hamas et du Hezbollah, ce n’est pas cela qui éliminera l’opposition à l’occupation israélienne, au contraire, de nouvelles générations se lèveront contre l’injustice.
Ce qui n’empêche pas que cette politique guerrière généralisée de Netanyahou et de son gouvernement d’extrême droite se poursuit depuis plus d’un an, avec le soutien indéfectible de l’administration américaine – de Biden comme de Trump – et des autres gouvernements capitalistes.
C’est qu’Israël est indispensable au capitalisme mondial pour maintenir sa domination militaire sur tout le Moyen-Orient, son pétrole et ses voies de communication comme le canal de Suez.
Après un an de guerre, de nombreux Israéliens dénoncent le pouvoir de Netanyahou, son refus de négocier la libération des otages encore vivants, le maintien de centaines de milliers de jeunes dans des opérations militaires sans fin et sans perspective.
L’armée israélienne peine à faire revenir les réservistes astreints à 135 jours de service militaire, 50 % refuseraient.
L’avenir du Moyen-Orient dépend plus que jamais de la révolte des travailleurs palestiniens, arabes et israéliens contre leurs gouvernements, et contre tous les partis nationalistes, pour construire une fédération des peuples du Moyen-Orient opposée au capitalisme.