Pierre Salik, homme d’affaires carolorégien installé à Monaco, a vendu une de ses propriétés, une villa de 12 chambres et 12 salles de bain à Knokke, pour 14 millions d’euros. Pas parce qu’il était devenu difficile de chauffer ses 1 493 m², mais pour rembourser des dettes fiscales.
Comme Albert Frère, Pierre Salik s’est enrichi grâce à l’argent public dépensé par les gouvernements pour la « reconversion de la Wallonie » et en particulier du Borinage à la suite de la fermeture des charbonnages. En 1966, il installe une usine de jeans à Quaregnon… qui durera à peine plus de 10 ans, et connaîtra moult restructurations et faillites, pour fermer définitivement en 1978. Dans le Borinage, beaucoup se souviennent de cette entreprise car les ouvrières occuperont l’usine nuit et jour pendant 9 mois.
Pierre Salik, malgré ses déboires judiciaires, reste, quant à lui, à la tête d’une fortune considérable. Comme tous les capitalistes, le vent le porte là où cela rapporte. En 2010, il était un actionnaire important de l’entreprise d’énergie éolienne Theolia et aujourd’hui de Cadogan Petroleum, une entreprise active dans l’exploration gazière et pétrolière en Italie et en Ukraine.
Voilà une des fortunes qu’il faudra exproprier pour que la société aille mieux !