Vendredi 22 avril, les syndicats ont organisé une journée d’actions pour le « pouvoir d’achat » qui a été suivie dans beaucoup d’entreprises.
En fait, les directions syndicales ne réclament pas l’augmentation des salaires, mais l’abolition de la loi de 1996 sur la compétitivité des entreprises.
Selon eux, cette loi les empêche de négocier des augmentations plus importantes. C’est un faux raisonnement, une fausse perspective, un faux espoir de négociation, parce qu’on est dans une période où les patrons refusent toute augmentation importante des salaires, même là où il n’y a pas de loi de compétitivité, en France par exemple.
Les patrons défendent leurs profits, les travailleurs doivent défendre leurs salaires… Et si les profits diminuent, il leur en reste assez pour vivre eux et leur famille, ce qui n’est pas le cas des travailleurs.