Comme le gouvernement et la direction de la SNCB sont déterminés à réduire les chemins de fer en bouillie, ils s’attaquent en toute logique au droit de grève : d’ici la fin de l’année, ils se sont engagés de concocter un plan de service minimum avec réquisition des cheminots.
La N-VA a déjà expliqué quelle forme cela devrait prendre selon elle: tout cheminot qui refuserait de donner suite à son réquisition s’exposerait à des sanctions pouvant aller d’une amende jusqu’à 1 an de prison !
C’est grave, car les travailleurs n’ont pas d’autre moyen de faire valoir leurs intérêts. Et il est certain que si ces entraves au droit de grève passent à la SNCB, elles ne tarderont pas à s’appliquer aussi aux travailleurs d’autres secteurs.
Les amputations des services publics nous concernent tous, les dégradations des conditions de travail des cheminots, ce sont les mêmes qu’on impose aux travailleurs dans toutes les entreprises du public et du privé… Nous sommes tous concernés, c’est ensemble que nous pouvons les arrêter !