Les patrons du secteur automobile se plaignent
d’une pénurie de semi-conducteurs. Les délais de
livraison seraient passés de quelques semaines à
plusieurs mois. En Allemagne, plusieurs sites ont
même été mis à l’arrêt.
Entre une demande fortement en hausse et une
certaine raréfaction de la matière première et aussi
des productions perturbées par la pandémie, les tensions
montent, chacun des grands groupes essayant
de se réserver un maximum de profit… Les guerres
commerciales qui en résultent finissent par gripper la
production.
Mais au bout du bout, dans tous ces groupes, du
fournisseur de silicium, jusqu’au producteur de téléphone,
de frigo ou d’automobile en passant par les
producteurs de semi-conducteurs TSMC, Qualcomm
ou ST MicroElectronic, tous comptent faire porter le
fardeau de ce système de plus en plus absurde et de
plus en plus grippé à leurs travailleurs. Par des samedis
travaillés, des jours de chômage, la flexibilité à
outrance, des licenciements, des rythmes de travail
inhumains… et dans certains pays, des camps de travail.
C’est un immense gaspillage destructeur qui repose
sur une exploitation de plus en plus féroce. Les
travailleurs du monde entier n’auront pas d’autre
choix que de se révolter. Le seul vrai espoir pour
l’humanité, c’est de se donner les moyens de faire de
notre révolte une force capable de renverser le capitalisme.