Depuis longtemps, les chèques repas sont une aubaine pour les employeurs pour baisser le coût salarial. Non seulement le chèque repas n’est pas soumis à cotisations sociales, mais en plus il est fiscalement déductible pour le patron à hauteur de 20%. Pour les travailleurs, c’est un palliatif précaire à de véritables augmentations de salaires, qui ne sera pas pris en compte pour le montant des allocations sociales ou de la pension.
Mais leur suppression pure et simple, comme le suggèrent les experts du gouvernement, ne serait qu’un prélèvement supplémentaire dans le caddies des ménages ! Il n’y a pas à choisir : il faut se mobiliser pour se faire craindre et défendre les chèques repas, et surtout arracher les augmentations de salaires nécessaires.