Alors que le nombre d’étudiants devant travailler était passé de 440 000 en 2012 à 560 000 en 2019, la crise du Covid a posé de grave problèmes à nombre d’entre eux avec la fermeture de nombreux secteurs, en supprimant 30 % des jobs auxquels ils ont pu avoir accès.
Cela montre d’abord que de plus en plus d’étudiants sont obligés de travailler pour payer une partie de leurs études, en premier lieu ceux des familles populaires dont les revenus baissent. Ce qui, bien évidemment, ne facilite pas leur réussite dans les études.
Et au bout de l’épidémie, ce seront ces étudiants des milieux modestes qui auront dû abandonner, ou ne pourront pas suivre, et se retrouveront avec des formations tronquées sur le marché de l’emploi… alors que le chômage va exploser.
Et certains disent encore qu’on est dans un pays où on a tous les mêmes chances !