Le PS, au gouvernement avec le MR depuis 15 ans, a passé son premier mai à marteler que ne pas voter PS serait ouvrir la porte à un gouvernement de droite à la Martens-Gol, ce gouvernement qui a de 1981 à 1987 imposé plusieurs sauts d’index, et un certain nombre de mesures d’austérité.
Avant les élections, le PS se vantait d’avoir réalisé des économies record de 22 milliards, tout en distribuant des milliards aux banquiers et capitalistes, avec une réforme de l’Etat qui déploiera ses conséquences néfastes dans les années à venir, et aussi un début de scission de la sécurité sociale… Mais, disent-ils, sans le PS, ce serait encore pire.
De moins pire au moins pire, le PS participe activement à mener la classe des travailleurs à la catastrophe. Alors qu’ils ne s’étonnent pas que les travailleurs leur tournent le dos. Mais ce n’est pas par le bulletin de vote, c’est par la lutte que les travailleurs imposeront un halte là aux patrons et leurs complices au gouvernement et à la tête des syndicats.