Au Kazakhstan aussi, les prix augmentent à une vitesse folle, sans que les salaires suivent. Cette situation intenable a poussé la population dans la rue. La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre. Le président du pays a ordonné de “tirer pour tuer” : au moins 225 morts, 2600 hospitalisés, des milliers d’arrestations, avec l’aide de l’armée russe.
Ces massacres n’ont pas fait broncher les dirigeants occidentaux qui préfèrent fermer les yeux et soutenir un régime fort qui assure leurs intérêts dans la région, notamment en uranium et en pétrole.
Les dirigeants occidentaux réservent leurs envolées humanitaires contre les pays concurrents qui veulent garder une certaine indépendance comme la Chine ou qui se sont révoltés contre leur domination comme Cuba.