La démission du Premier ministre italien a mis un terme au gouvernement de coalition entre le parti d’extrême droite la Ligue de Salvini et le Mouvement cinq étoiles (M5S). Du coup, des tractations ont lieu entre le M5S et le parti Démocrate de Matteo Renzi dans l’espoir de former un nouveau gouvernement sans avoir à organiser de nouvelles élections.
En embuscade, Salvini mise sur l’échec de cette démarche et espère revenir seul au pouvoir en récoltant sur le plan électoral les fruits de la démagogie xénophobe qu’il a déployée depuis plus d’un an contre l’Union européenne, et bien plus encore contre les migrants.
Mais qu’ils soient ouvertement xénophobes ou prétendument démocrates, ces politiciens gouvernent au service du grand capital, ce qui signifie donc qu’ils piétineront, d’une façon ou d’une autre les intérêts des classes populaires.