Mohsen Shekari, Majidreza Rahnavard voici les noms des deux jeunes manifestants condamnés par le régime iranien et pendus. « N’importe quel individu qui attaque l’islam sera puni » a déclaré l’ayatollah Khamenei, leader suprême de l’Iran, aux miliciens réprimant les manifestations qui secouent le pays depuis maintenant trois mois. La grève de trois jours commencée le lundi 5 décembre a été massivement suivie, et plusieurs secteurs se préparent déjà à une nouvelle grève.
Il n’est pas sûr que cette répression, qui a déjà fait plusieurs centaines de morts, mette fin à la détermination des jeunes, des femmes et des ouvriers iraniens !
En 1979, de telles manifestations, massivement réprimées, avaient fini par renverser la dictature sanglante de Mohammad Reza Pahlavi, Chah d’Iran, pourtant soutenu par les USA et l’occident.
A l’époque, l’Ayatolla Khomeiny avait pu détourner la colère à son profit. Il faudra se méfier des faux amis du mouvement qui tenteront de faire la même chose aujourd’hui. Il faut qu’émane des luttes de la jeunesse et de la classe ouvrière un pouvoir réellement démocratique.