Depuis près de 3 mois, malgré la répression, les humiliations, les condamnations à mort, des milliers d’Iraniennes et d’Iraniens continuent le soulèvement contre le régime des Mollah. Parti du meurtre de Mahsa Amini, la vague de révolte ne retombe pas, au contraire.
Depuis lundi 5 décembre, les travailleurs de cinquante villes se sont lancés dans une grève générale de 3 jours. Ce mouvement de grève est particulièrement fort au Kurdistan où l’opposition au régime est plus structurée. Mais partout cette grève est soutenue par des affichages clandestins de posters et aussi par des commerçants qui ont fermé leur boutique.
C’est en particulier dans la jeunesse que la révolte s’exprime au plus haut point. Les élèves du secondaire manifestent, retirent des portraits de l’ayatollah et dans les universités où les étudiants se rassemblent et occupent les locaux.
Certains membres du gouvernement tentent de stopper ces manifestations avec des promesses de supprimer la police des mœurs ou de revoir la loi sur le port obligatoire du foulard. Mais certains jeunes et travailleurs en révolte parlent de « révolution iranienne » et c’est tout le régime théocratique qu’ils veulent renverser.
Par leur détermination, les Iraniens nous montrent le chemin des luttes futures.