La valse des étiquettes rend la vie impossible aux Argentins qui sont déjà nombreux à ne pas pouvoir joindre les deux bouts. L’inflation qui est officiellement à 16% a poussé des milliers d’Argentins dans la rue pour réclamer que le gouvernement fasse quelque chose, beaucoup se rappelant encore de l’hyperinflation de 1989, où les prix augmentaient chaque jour, voire plusieurs fois par jour.
Mais le gouvernement, tout comme en 1989, est totalement impuissant à contrôler la hausse des prix qui dépend entièrement du bon vouloir des conseils d’administration des banques et grosses entreprises. Seuls les travailleurs en lutte peuvent compenser l’inflation par des hausses de salaire, contrôler les comptes des entreprises, voir où vont les profits, et finalement les exproprier pour les mettre au service de la population.