Imperial voleur !

Lundi 22 avril, une vingtaine d’ouvriers intérimaires d’Imperial, sous-traitant d’Audi, ont manifesté devant l’entrée principale de l’usine Audi à Forest.

Fin mars, alors qu’ils étaient en chômage économique, les 70 intérimaires d’Imperial ont reçu un message de la direction leur annonçant que leurs contrats n’étaient pas renouvelés et que leur badge d’accès à l’usine était bloqué. 

Après parfois des années de travail chez Imperial, ils se font virer sans indemnité de licenciement. La direction d’Imperial n’a même pas respecté la convention collective qui les oblige normalement à signer des contrats à durée indéterminée après 24 mois d’intérim. “Imperial nous vole une partie de ce qu’elle nous doit !” Quand on signe pour un crédit, on doit le rembourser, même quand on perd son emploi. Mais les patrons peuvent effacer leur signature quand ça les arrange !

Les travailleurs d’Imperial ont montré qu’ils sont des êtres humains qui comptent se faire respecter. Ils ont montré le chemin. Pour faire reculer Imperial, et au-dessus Audi, il faut que d’autres travailleurs se préparent à une lutte commune. Cela n’est pas impossible, car les dirigeants d’Audi comme d’Imperial, mais aussi de Volvo, de Décathlon, de Van Hool, NGK et de bien d’autres entreprises sont en train de licencier. En se défendant ensemble, on peut les obliger à remballer leur mépris des travailleurs.