La Région Wallonne est condamnée par la Commissaire européenne à la Concurrence à réclamer 211 millions € d’aides jugées illégales au groupe sidérurgiste Duferco. Ces aides, versées par des organismes créés exprès pour cela par le gouvernement wallon, ont arrosés les actionnaires du groupe durant des années, et aussi un certain nombre d’homme politiques et de hauts fonctionnaires. Les travailleurs ont été pressurés, leurs salaires bloqués, soumis à des conditions de travail dangereuses, puis, quand le marché a cessé d’être profitable, ils ont été jeté par le patron avec la complicité des ministres wallons et des dirigeants syndicaux. Aujourd’hui, que reste-t-il ? Des terrains pollués, des halls livrés à la rouille et des jeunes sans travail. Certes, il est grotesque que l’Europe, dont la Banque centrale déverse chaque année près de 1 000 milliards € aux banques qui spéculent avec, s’érige en donneuse de leçon. Mais les travailleurs ne doivent pas se laisser prendre au piège : les uns comme les autres ne se préoccupent que de donner de l’argent aux patrons et actionnaires, ce qui entraîne la société vers la catastrophe