Ils pillent les travailleurs

L’État est allé chercher le nouveau CEO de Bpost (Chris Peeters) avec une prime de 250 000€ – l’équivalent de plus de 6 années de travail payé au salaire moyen ! Et encore, ce n’est qu’une des nombreuses primes prévues, sans parler du salaire annuel qui dépasse le million d’euros.

Mais ce sont des miettes en comparaison de ce que reçoivent les actionnaires de Bpost, groupes médiatiques et groupes de consultance. Subsidiée à hauteur d’environ 270 millions d’euros par an, Bpost fait des bénéfices annuels qui dépassent les 100 millions ! Les subventions terminent aussi dans les poches des cinq groupes qui en Belgique se partagent les plus grands journaux dont la distribution est subsidiée par l’argent public que reçoit Bpost. Ou dans celles de McKinsey – où Chris Peeters a travaillé -, l’entreprise  “de conseil” qui a pendant des années bénéficié de contrats de plusieurs millions d’euros sans appel d’offres.

Face à ces scandales qui durent depuis des années, même les 75 millions d’euros que Bpost devra peut-être rembourser à l’État pèsent peu.

D’où vient tout cet argent distribué aux actionnaires et grands groupes, et qui laisse d’onéreux pourboire au CEO ? De la population et du travail des facteurs et des autres employés de plus en plus exploités.