Le gouvernement s’apprête à baisser le taux nominal des impôts des sociétés (ce qu’elles devraient normalement payer, si elles n’avaient pas recours aux intérêts notionnels et autres astuces prévues par la loi). De 33,99% ce taux d’impôt devrait passer à 25% ou 20%…Qui dit mieux ?
En échange, et surtout pour faire passer la pilule auprès des salariés qui payent le gros des impôts et n’ont pas la possibilité de tricher, le gouvernement promettait de supprimer les intérêts notionnels des grandes entreprises.
La FEB proteste : les patrons veulent la baisse de l’impôt sur les sociétés ET les intérêts notionnels !
Ils peuvent compter sur la Commission européenne qui annonce étudier un élargissement du système des intérêts notionnels à toute l’Europe, afin de créer des conditions équitables (à 1% d’impôt partout ?).
On a compris : le cadeau n’aura pas de contrepartie, mais un supplément. Et si on laisse faire, il sera pour notre pomme.