Mercredi 5 octobre, seul un train sur quatre roulait. Les travailleurs de la SNCB ont massivement suivi l’appel à la grève des syndicats pour réclamer plus de moyens et plus de personnel.
Le gouvernement parle d’augmenter l’offre des trains. Mais depuis 2020, le nombre de cheminots a encore diminué de 1 500 personnes et 15% des trains supprimés le sont par manque de personnel !
Sur le piquet de grève devant un atelier, les grévistes dénonçaient comment une équipe de nuit a été imposée récemment aux techniciens pour “plus de rentabilité”. Ils témoignaient des nombreux problèmes du quotidien dus au sous-investissement chronique, menant parfois à des situations dangereuses. Cela va jusqu’à devoir réparer certains outils avant de pouvoir les utiliser pour le travail !
On partageait le constat qu’à la SNCB, comme dans les hôpitaux, les écoles etc., les conditions de travail se dégradent. Les décisions venues d’en haut répondent à la logique du profit et non aux besoins d’un service fonctionnant pour le bien de tous.
Pour un vrai service au public, il faudrait que les décisions soient prises par les travailleurs eux-mêmes, car c’est eux qui savent le mieux ce qu’il faut faire pour que ça fonctionne bien !