Les travailleuses et les travailleurs sans papiers ont entamé, il y a plusieurs semaines, une grève de la faim. Ils sont encore 400 à mettre leur vie en danger pour défendre leur droit le plus élémentaire : la régularisation de leur situation. Car le fait d’être illégal les met à la merci des patrons qui les font travailler 13 à 14h par jour pour un salaire entre 2 et 5 euro l’heure… s’ils sont payés. Car le patron peut toujours menacer de les dénoncer à la police s’ils osent se défendre.
Leur lutte concerne tous les travailleurs. Car les patrons pousseront toujours l’exploitation le plus loin possible si on les laisse faire, et l’exploitation infâme que subissent les migrants est le reflet de ce qui attend l’ensemble des travailleurs s’ils se laissent faire. Seuls des travailleurs unis, avec ou sans papiers, pourront combattre l’offensive patronale. Ils travaillent ici, ils vivent ici, ils restent ici ! La moindre des choses est de les régulariser !