Le personnel de l’entreprise de seconde main Les Petits Rien s’est mis en grève pendant plusieurs jours pour protester contre le licenciement de 20 de leurs collègues. Cette entreprise est une ASBL, et prétend être « d’économie sociale », et donc « participer à une société plus juste ». Ses magasins de seconde main permettent de financer des logements ou des aides pour des personnes en difficulté matérielle, comme des sans-abris.
Mais la philanthropie affichée de l’entreprise ne l’empêche pas de fonctionner comme n’importe quelle chaîne de magasins : quand il y a des difficultés financières, ce sont les travailleurs qui trinquent. La direction affirme que les licenciements sont dus à la baisse de prix et de qualité des vêtements qui ne permettrait plus de les valoriser suffisamment.
Le directeur, Thierry Smets, fait aussi dans la propagande anti-chinoise en affirmant que « Les Chinois apportent sur le marché des vêtements neufs de mauvaise qualité à des prix très bas », comme si les vêtements à bas prix n’étaient pas majoritairement conçus et vendus par des entreprises européennes comme Primark ou Zara…